Les archives départementales en ligne : Une initiative intéressante

Le département des Yvelines a mis en ligne un regroupement d’archive. Ce département maison de Versailles et de nombreux Châteaux dispose d’archives historiques de grandes qualités. C’est pourquoi nous allons étudier le site des archives départementales. Ce site institutionnel nous est utile pour l’étude d’un sujet en particulier, celui de la passion de Madame de Maintenon pour sa création : La maison d’éducation royale de Saint Cyr.

Ce site internet est assez clair dans sa conception comme dans son but : la pédagogie. La disposition de certaines archives en ligne est la pour aider les chercheurs comme les amateurs sur des sujets précis. La ressource en elle-même est très bien gérée, si le site nous incite à aller aux archives pour des recherches plus complètes la mise en ligne d’une petite partie des archives historique est attrayante. Dans la page d’accueil il y a trois onglets : Nous connaitre, Découvrir et Apprendre. La clarté de cette ressource rend son utilisation très simple.

L’une des passions de Madame de Maintenon favorite royale de Louis XIV puis épouse était La maison d’éducation royale de Saint Cyr. Elle y a consacré son influence comme son temps dans le but d’améliorer l’éducation des jeunes filles aristocrates désargentées de France. De nombreux documents ont été numérisés sur le sujet de Saint Cyr par les archives des Yvelines. Nous pouvons retrouver 9 lettres manuscrites de Madame de Maintenon sur Saint Cyr, une partition de musique pour les jeunes filles, une gravure de la favorite recevant le Roi à La maison d’éducation royale de Saint Cyr ainsi que l’acte fondateur de la maison écrit par le Roi et donnant tout pouvoir à la Maintenon. Ces documents très rares sont numérisés et peuvent être consultés par tous en ligne. Nous pouvons aussi trouver une page qui est très certainement le fruit de recherche d’archives qui liste toutes les jeunes filles ayant appartenu à La maison d’éducation royale de Saint Cyr de façon certaine ou probable. Cet outil de recherche est accessible par noms de jeunes filles et par département pour faciliter nos recherches.

Ce site d’archives départementales est une initiative très utile et la partie concernant La maison d’éducation royale de Saint Cyr crée par Madame de Maintenon aide les chercheurs comme les amateurs. Par ailleurs il est dommage que si peu d’archives numérisées soient rendues publiques comme celle que nous venons de voir. En effet une généralisation de ce procédé dans les Yvelines comme en France nous permettrait de plus facilement travaillé à distance grâce aux outils numérique.

C.C.

Your Paintings, le projet encyclopédique de la BBC

La chaine anglaise BBC possède et a crée de nombreux sites et de nombreuses ressources sur une grande frange de sujets variés. Il est donc normal que la BBC ai une ressource spécialisée sur la peinture. Nous allons donc analyser ce site internet qui est construit comme une encyclopédie en ligne.

Le site Your Paintings de la BBC bien qu’étant indépendant dans son sujet est lié aux autres ressources et plateformes de la BBC. Des liens vers ces autres plateformes sont faciles d’accès avec un bandeau en haut du site et une liste plus complète à la fin vers le bas. Le fait que cette ressource soit affiliée à un grand groupe d’information comme la BBC nous donne confiance en sa fiabilité globale. Cette ressource est participative et la BBC dans sa tache encyclopédique est assisté par les musées et collections britanniques dans le but de créer un outil complet. Tout d’abord cette ressource liste les galeries et musées de façon géographique pour permettre l’accès aux tableaux à un plus grand nombre. Le but de cette ressource étant l’accès aux toiles elle permet aussi de retrouver certaines œuvres. Les toiles des musées et collections participantes sont listées par artiste et par titre, ainsi il est facile pour un internaute de trouver un tableau en Angleterre. Chaque musée et collection étant listée nous pouvons aussi avoir un aperçu des toiles figurants à chaque endroit du pays ce qui est un outil assez utile pour des chercheurs.

Cette ressource n’est pas utile pour notre recherche sur le plan des sujets représenté mais plus par rapport aux artistes. Grace à cette plateforme il est très facile de trouver un artiste et ses œuvres en Grande Bretagne. Lorsque on clique dans l’onglet artiste et que l’on en recherche un nous avons accès à une liste complète de ses œuvres ainsi qu’à une courte biographie et un accès parfois à des sources intéressante pour une étude plus approfondie. Donc si je recherche par exemple pour mon étude Louise Elisabeth Vigée Lebrun je peux trouver 19 de ses toiles leur lieux d’exposition en Angleterre ainsi qu’un cartel de la toile. Les collections et musées mettent d’eux même en ligne leurs toiles ainsi  Your Paintings de la BBC a pour but de classer les 200 000 huiles sur toile que les collections anglaises ont.

Si nous pouvons apprécier la démarche de ce site deux questions s’imposent à nous. Tout d’abord Your Paintings est basé sur les huiles sut toile et les peintures à l’huile dans leur globalité. Cette omission volontaire des toiles peintes à l’acrylique ou à l’eau est bien regrettable. Par ailleurs pour obtenir un aspect encyclopédique plus complet il serait très positif d’avoir un classement des œuvres par sujets représentés et pas uniquement par artiste ou titre de la peinture. Ainsi avec des « tags » des recherches seraient plus facile et accessibles à tous.

C.C.

A la recherche d’un catalogue d’exposition

Nous allons désormais présenter un outil mis en place par le site du Château de Versailles. En effet nous pouvons désormais trouver sur internet certains catalogues d’expositions publiés dans leurs intégralités. Cette initiative du Château de Versailles aide le spectateur comme le chercheur dans son travail à posteriori de l’exposition. Nous allons pus spécifiquement nous intéresser au catalogue de l’exposition « Fastes de cour et cérémonies royales : Le costume de cour en Europe 1650-1800 » qui date de Mars 2009.

Le catalogue d’exposition en lui-même est identique à celui publié en librairie que tout et un chacun peut acheter. Il s’agit simplement de la numérisation du catalogue de l’exposition Rien n’a été modifié. Ce point par rapport aux modifications n’est pas que positif, dans le processus de numérisation aucuns liens hypertexte n’ont été ajoutés sur le catalogue ce qui le démuni de toute interactivité. Cette ressource est relativement simple étant donné qu’il s’agit d’un PDF mis en ligne. Par ailleurs l’accès à cette ressource est relativement complexe. Il est très difficile de trouver cette numérisation de catalogue d’exposition sur le site du Château de Versailles, pour la trouver il est plus aisé de passer par un moteur de recherche directement ce qui sans les bons mots clés rend la ressource peu accessible et c’est dommage. Il y a un manque de communication sur cette ressource de la part du site en découle une certaine difficulté d’accès à cette ressource.

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Même si ce catalogue concerne les habits de cour dans leurs globalités, nous pouvons remarquer que les habits masculins sont plus traités que les habits des femmes de l’époque. S’il y a un déséquilibre dans les sujets traités, les descriptions des habits féminins ne sont pas moins riches. Nous trouvons non seulement des images des habits d’apparats en question mais aussi leur signification et symbolique politique de l’époque. Quand Marie Antoinette est représentée dans un portrait royal en habit de cour si la toile est destinée à l’étranger les fleurs de lys symbole de la royauté Française seront toujours mises en exergue sur sa tenue. Featured imagePar ailleurs à la fin de ce document nous pouvons trouver un glossaire des mots utilisés très complet sur les différents habits de cours leurs noms et le textile qui les compose. Une partie est également consacrée à la scénographie de l’exposition et une autre à son plan ce qui nus permet de mieux la comprendre dans sa globalité.

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Si cette ressource est dans notre étude très utile et absolument fiable étant donné qu’il s’agit d’un document produit par un musée ; nous pouvons regretter la difficulté de son accessibilité sur le site du Château de Versailles. Par ailleurs cette pratique de mise en ligne d’un dossier complet pour les expositions serait très positive si elle était systématique.

C.C.

Un musée sur l’art par les Femmes et ses ressources

Le site que nous allons maintenant analyser est le blog officiel du National Museum of Women in the Arts ainsi que son site. Le musée américain a crée son blog en Juin 2009 sur wordpress. Ce musée est le premier à être entièrement consacré aux femmes artistes qui sont trop peu représentées dans les musées classiques. Ce musée est situé dans la ville de Washington aux Etats Unis.

Le site internet du musée peut être dissocié du blog Broad Strokes. En effet le site du National Museum of Women in the Arts nous parait à première vue être un site de musée relativement classique. Il y a dans ce site un menu sur le haut avec toutes les caractéristiques d’un outil d’aide à la visite. On peut y trouver un espace dédié à la visite du musée en tant que tel, un espace consacré aux dons que nous pouvons faire ou encore un espace pour les visites de groupe et scolaire. Ici sont les outils classiques d’un site de musée. On y trouve aussi une interface consacrée à la vente d’objets dérivés. Visuellement ce site internet est moderne, nous pouvons apercevoir des liens vers tous les réseaux sociaux habituels. Les couleurs utilisées sont sobres et classiques et agréables au regard. L’interface proposée par le National Museum of Women in the Arts est pratique et facile d’utilisation pour toutes les catégories de publics. Un onglet attire particulièrement notre attention, un onglet sur l’engagement. Featured imageEn référence au collectif des Guerillas Girls, le National Museum of Women in the Arts nous explique sa démarche féministe. En effet ce musée est le seul au monde à n’exposer que des artistes femmes de tous les siècles ce qui le rend d’une certaine façon unique.

Cependant ce site est plus complet que ça et nous apporte un plus dans notre recherche. Le site du National Museum of Women in the Arts nous explique en ligne sa collection par artiste et chronologiquement. C’est-à-dire, que nous pouvons trouver un onglet qui nous explique qui sont les artistes exposées du XVIème siècle à nos jours. Featured imageIl y a également un menu sur les artistes trié alphabétiquement pour que le visiteur puisse trouver les maitres de son choix plus facilement. Des artistes qui nous intéressent dans nos recherches sont ici répertoriées. Par ailleurs il est particulièrement intéressant de comprendre la condition de la femme en tant qu’artiste dans le période que nous étudions et ce site nous aide dans cette démarche.

Si ce site peut comme nous l’avons vu être analysé seul le musée a décidé de créer un outil pour l’enrichir en Juin 2009. En effet Le blog BroadStroak a été crée à cette date pour relayer non seulement les actualités du musée mais pour enrichir la thématique des femmes artistes dans la globalité.

Ce blog est un blog classique crée sur WordPress il est très simple et très facile d’utilisation. Il possède une icône qui nous amène vers le site principal en haut à droite pour faciliter la liaison entre les deux interfaces. Le blog a un menu sur le côté droit avec d’abord les liens de tous les réseaux sociaux utilisés par le National Museum of Women in the Arts, en effet c’est un outil de communication intelligent étant donné que nous pouvons supposé que les visiteurs du blog utilisent également les réseaux sociaux. Featured imageEnsuite nous trouvons les catégories utilisées pour répertoriés les très nombreux articles rédigés ici. Cette barre de menu est relativement simple et interactive et il me semble s’adresse à un public jeune et à l’aise sur internet dans la globalité.

Dans ce blog certains articles nous sont particulièrement utile, ceux sur une des expositions du National Museum of Women in the Arts : Royalists to Romantics qui date de juin 2012. Cette exposition a eu pour but de montrer le talent des artistes françaises pendant la période révolutionnaire.Featured image 77 œuvres de 25 artistes ont été exposés sur la période de 1750 à 1848. Si la période choisie est plus avancée que celle que nous étudions elle montre tout de même la fin de la monarchie Versaillaise et l’époque Louis XVI ainsi que le style Marie Antoinette. Nous pouvons retrouver sur le blog des articles sur différentes artistes exposées et sur des thèmes comme celui de la maternité dans l’art des femmes de l’époque choisie. L’une des artiste dont il est ici question est Louise Elisabeth Vigée Lebrun portraitiste officielle de la reine Marie Antoinette.

Pour conclure nous pouvons affirmer que les ressources du National Museum of Women in the Arts sont non seulement utiles et intéressantes mais aussi fiable. En effet nous avons toujours tendances à nous méfier des ressources que nous analysons, hors il est ici question d’une ressource officielle, celle d’un musée. Par sa spécificité ce musée se montre aussi très pédagogique. Nous pouvons percevoir un réel intérêt de pédagogie de la part des équipes du musée et cela se transmet par les différentes ressources que nous avons étudiées. Par ailleurs le blog BroadStroke étant très régulièrement mis à jour et très complet nous permet de nous tenir au courant sur la thématique du musée de façon permanente.

C.C.

Les amis de Versailles et leur association

Sofa du cabinet de la Méridienne, château de Versailles
Sofa du cabinet de la Méridienne, château de Versailles

Dans le cadre de nos recherches, notamment via le forum des connaissances de Versailles (article du blog ici) nous avons découvert la Société des amis de Versailles. En ce qui concerne notre thème, et plus particulièrement les femmes dans l’intimité les amis de Versailles organisent des visites des appartements privés de la reine Marie-Antoinette, et a financé la restauration du cabinet privé de la reine dit La Méridienne. Cet élément alimente nos recherches et prouve qu’une part importante de l’histoire de Versailles est accordée aux femmes. La société des amis de Versailles est donc une source importante d’informations pour nous.

Grâce aux mentions légales, nous apprenons rapidement quels types de droits sont réservés à la société ainsi que le nom du directeur de publication du site. L’internaute apprend également l’origine des photos présentes sur le site. Elles viennent du RMN (article du blog ici). Le fait que la société soit une association de droit français déclaré renforce la fiabilité des informations. Ceci est également associé au fait que la société est en partenariat direct avec le Château de Versailles (article du blog ici).

L’interface est lisible, la typographie est large et claire et les couleurs choisies sont neutres. Elle franchement divisée en deux grandes parties, pour les membres et pour les non-membres de la société. Le menu se trouve sur la barre fixe horizontale. Nous avons remarquer que l’objectif étant d’avoir le plus grand nombre d’adhérents et de mécène, peu importe la page sur laquelle se trouve l’internaute, il en aura toujours la possibilité par un lien d’accès rapide sur la gauche. En bas de page nous pouvons trouver un tout le menu détaillé et façon fixe et non plus déroulante. La circulation est alors très rapide.

Concernant la fiabilité du site, toute une généalogie de la société, et une liste officielle des grands noms de mécènes. Elle est également renforcée par l’absence d’annonces commerciales sur les pages du site.

Il est intéressant de constater que la société accorde une grande importance aux expositions. Même si nous avons remarqué que les pages explicatives ne donnent que les informations basiques. Il y a très peu d’explications sur les événements en eux même, par exemple la page sur la fin de la restauration du boudoir est très maigre. Néanmoins, dans la page Revue de presse nous avons accès à des documents PDF, des comptes rendus, mais aussi des vidéos de conférences lors de campagnes de mécénats. Ce site est une réelle source d’informations. Il quand même avoir la patience de chercher, étant donné que l’objectif de ce site est avant tout de favoriser le mécénat.

A.R

Voir l’histoire par l’image, l’agence photo du RMN-GP

Cet article a pour but d’analyser le site du RMN Photographie que nous avons déjà cité dans des publications précédentes (Château de Versailles , Histoire par l’image)RMN1. Avant de débuter, il nous faut comprendre ce qu’est le RMN. Il s’agit de la Réunion des Musées Nationaux qui en 2011, fusionne avec le Grand Palais (monument parisien). De cette fusion naît un site institutionnel « placé sous la tutelle du ministère de la Culture et de la communication » et donc il s’agit d’un site fiable pour toutes recherches. Les actions culturelles faites par cette institution nationale sont multiples sur tout le long de l’année : on retrouve des concerts, des salons, des conférences et bien sûr des expositions. Pour une diffusion encore plus large et importante, l’institution du RMN-GP c’est aussi lancé dans l’édition grâce à un réseau de librairie et de boutique d’art ainsi que son agence de photographies qui est la « première agence française d’images d’art » dont nous allons maintenant parler.

« Photographier » fait partie des 11 missions principales du RMN-GP, avant même cette fusion. Quel est la fonction de cette agence ? Il s’agit d’un regroupement de prise de vue faite par leur soin ou alors d’images numérisées. Aujourd’hui nous comptons un corpus de plus d’un million d’images dont 800 000 images numérisées. Même s’il s’agit d’une branche d’un site institutionnel national, l’agence photographique étend son réseau à l’international dans différents pays de l’Europe comme l’Allemagne (musée de Berlin, du Land), l’Italie, l’Angleterre (British Museum, Tate Gallery) et du monde avec l’Egypte (musée du Caire), Taïwan, et les Etats-Unis (Metropolitan Museum of Art de New-York). Si l’on revient à l’échelle nationale : l’agence propose un nombre grandiose de photographies d’œuvres d’art (peintures, sculptures, dessins, objets d’art, photographies) de plus de 60 musées et monuments parisien ou des autres régions comme le  Louvre, Orsay, le Centre Pompidou, le musée Guimet, de Cluny, le château de Fontainebleau. Et ce qui nous intéresse tout particulièrement c’est le fond d’images du château de Versailles. En effet, toutes les images ou photographies qui sont présentent sur le site du château de Versailles (cf. Article) sont en réalité hébergées par l’agence  du RMN-GP. Même si sur le site du château, un cartel est présent pour les œuvres, il n’est pas toujours très complet et du coup, ce partenariat nous permet de faire une recherche parallèle sur l’agence de photo.

Un onglet « l’Actualité » nous permet de suivre par mois, les nouveaux ajouts de l’agence c’est-à-dire la création d’un nouvel album. Cependant seules les lettres des informations des 4 mois passés sont visibles.

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Capture d’écran lors d’une recherche par mots-clés sur le site du RMN Photographie
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Capture d’écran du cartel d’un tableau de Louis-Elisabeth VIGEE LE BRUN, La reine Marie-Antoinette dit « A la rose »

La recherche sur le site peut s’effectuer de différentes manières. Soit en consultant les différents albums soit en utilisant la barre de recherche. Les albums permettent une recherche plus thématique tout en mélangeant différents art et différents supports. Souvent à l’intérieur d’album, on retrouve des sous-albums pour une catégorisation plus précise. Pour notre recherche, nous avons plutôt utilisé la barre de recherche interne au site qui se trouve toujours en haut à gauche de la page. Cette alternative de recherche peut se faire soit par des mots clés qui peuvent être vague soit par des termes précis : par là nous entendons, l’intitulé d’un tableau, le nom d’une personne, le nom d’un lieu etc… Une aide à la recherche est aussi présente : c’est-à-dire qu’en ne tapant qu’un seul mot dans la barre, un menu déroulant apparaît aussitôt pour nous proposer différentes réponses afin de nous orienter. Le corpus d’images présent est souvent considérable et comporte des œuvres d’art diverses. Néanmoins, la recherche ne s’arrête pas ici. En effet, un menu apparait sur la gauche de la page. Celui-ci est divisé en différentes catégories (auteur, période, technique, localisation) dans lesquelles nous pouvons sélectionner et donc filtrer les intitulés qui nous sont utiles : il s’agit donc d’une manière de réguler le bruit informationnel pour rendre la recherche plus fluide et rapide. Ce qui est vraiment très utile sur ce site de photographies, contrairement à une recherche sur Google image classique, c’est la présence pour chaque image d’un cartel extrêmement précis avec le titre complet, l’auteur, la cote du cliché, le numéro d’inventaire, la date, la technique, les dimensions, la localisation de l’œuvre, le crédit photo, la résolution de l’image, un lien et des mots clés. Il s’agit alors de toutes les informations qui nous sont obligatoires pour mettre une œuvre sur notre Flickr par exemple.

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La reine Marie-Antoinette dit « à la Rose » par E. VIGEE LE BRUN

Nous pouvons alors dire, que l’agence photographique du RMN est une source média primordiale pour toutes nos recherches d’un support pictural au blog mais aussi pour toutes nos recherches en histoire de l’art, surtout pour nos exposés. De plus, les images sont dans la plupart des cas de très bonne qualité et elles sont consultables, téléchargeables immédiatement et gratuitement pour tous.

C.G

Quoi de mieux que l’image pour appuyer l’histoire ?

Nous allons analyser le site L’histoire par l’image qui est un site institutionnel du réseau du RMN et du site RMN photographies, de ce fait, il est placé « sous la tutelle du ministère de la culture et de la communication ». Ce site à pour but d’évoquer l’histoire  de France à travers les différents médiums numérisés présents dans les collections des musées de France. Cette ressource a un intérêt majeur pour notre sujet de recherche. Elle correspond en tout point à l’idée d’une actualisation de la vision des personnages historiques. Du moins c’est l’idée que l’internaute peut se faire du site, nous allons l’étudier afin de réfuter ou non cette hypothèse.

C’est en réalité un partenariat actif entre le Ministère de la culture et de la communication et l’Education nationale. Sur la barre de navigation supérieur, nous trouvons un ensemble d’icônes qui mènent aux sites des divers partenaires. On peut donc en conclure que tout le site est fiable et que les informations qui y sont présentent sont tout à fait utilisables dans le cadre de cours par les enseignants ou d’exposés. Les Mentions légales sont complètent et renforce cette fiabilité. L’internaute peut aisément prendre conscience de la propriété intellectuelle qui est diffusée sur le site.

Capture d'écran de la page recherche du site Histoire par l'image
Capture d’écran de la page recherche du site Histoire par l’image

Nous allons tout d’abord nous intéresser à  l’interface générale et plus précisément celle de l’onglet recherche. L’accueil du site se fait à sur les nouvelles études qui ont été postées dans le mois. On trouve également une oeuvre par jour qui est présentée. Ceci se trouve sous les quelques barres de navigation que l’on trouve en haut de la page. Sur la droite se trouve un petit encart rapide de présentation du site : à qui il s’adresse, ce que l’on y trouve, les partenariats et les objectifs du site. Ce qui nous intéresse plus particulièrement est l’organisation des recherches sur le site. Etant donné que L’Histoire par l’image d’adresse aux enseignants comme aux élèves et aux curieux, différents moyens de recherche ont été mis en place. Ainsi l’internaute pourra l’effectuer par recherche thématique,  par recherche chronologique, par l’index et enfin la recherche avancée qui précise la recherche simple que nous pouvons effectuer dans la barre générale.

 Ce qui nous intéresse le plus est l’organisation des pages de résultats de recherches. Peut importe le sujet elles sont toutes organisées de la même manière. La page est sous un seul bloc, mais elle est composée de plusieurs éléments, nous allons les détailler. Chaque article a un titre autre que celui de l’image. Juste en dessous, et avant même que l’internaute ait eu le temps de lire les différents écrits, nous trouvons la barre des icônes de partage des réseaux sociaux. Puis se trouve, en dessous, la page, elle est toujours organisée de la même manière : à gauche, l’image avec le cartel complet avec référentiel et copyright, et le texte qui est morcelé en trois parties : le contexte historique, l’analyse de l’image et enfin l’interprétation. Tout à la fin, nous trouvons le nom de l’auteur de l’article ainsi que quelques références bibliographiques. Sur la droite de la page, nous trouvons : les recherches associées, les mots clés ainsi que les autres images qui composent l’album. Dans le corps du texte nous trouvons également des liens hypertextes qui s’ouvrent sur le même onglet, la majorité mènent à une page du site RMN-photographies et non pas à une page interne.

Marie Leszczynska, reine de France (1703-1768), représentée en 1748 en habit de ville, coiffée d’une marmotte de dentelle et lisant les évangiles par Jean-Marc NATTIER
Marie Leszczynska, reine de France représentée en 1748
Jean-Marc NATTIER

L’une des particularités du site est bien le fait qu’il met les images en avant, un mode de lecture spécifique existe. Si l’internaute clique sur l’image qui est le sujet de l’article, le mode plein cadre s’affiche. Le texte est placé sous forme d’onglets à gauche et l’image est en grand format sur le reste de la page. Cette version montre bien que l’objectif du site est rempli : c’est l’image qui prime. En ce qui concerne notre sujet d’étude, sur la représentation, l’analyse des images ainsi que l’interprétation sont très utiles. Ils donnent un avis actuel, mais aussi une remise en contexte de l’oeuvre et les compare afin de créer une vision assez complète de la toile. Ainsi, nous avons là, une représentation de la reine Marie Leszczynska en habits de ville et lisant les évangiles. Une représentation « privée » de la reine qui correspond à la deuxième phase de politique du roi. Le site nous fait donc comprendre le rôle politique de la peinture de cour et plus encore de la peinture de femme de cour.

Nous dirons donc que ce site, même si les articles ne sont pas particulièrement longs, répond à l’objectif à la fois d’accessibilité, d’éducation et de vulgarisation des images et ce, renforcé par la fiabilité certaine des partenariats.

A.R

Versailles, résidence royale, émerveillement historique

Monument historique français, le château de Versailles  fût le lieu de résidence permanente du roi et de sa cour des rois de France du 6 mai 1682 au 6 octobre 1789 (à l’exception de la période de régence de 1715 à 1723). Pour un monument de cette envergure, il est bien sûr important qu’il ait une accessibilité pour tous (touristes, professionnels, particuliers, famille etc..) qui soit facile et immédiate. Quoi de mieux, de nos jours que le web. C’est un point primordial pour la visibilité du lieu au niveau de ses actualités , des expositions, des collections, mais aussi pour les informations de bases (pour préparer sa visite, vérifier accessibilité sur place pour tous etc…).

Capture d’écran de la page d’accueil du site de Château de Versailles

 Le site s’ouvre sur une page d’accueil avec un design organisé et lisible grâce au fond en dégradé de noir au gris. Les informations sont disposées en trois menus (un de chaque côté et un en haut). Grâce à cela, le visiteur peut effectuer sa recherche d’un clic, sans se perdre dans les différents modules. Toutes les données sont alors présentent sur une seule et même page (très pratique) puis s’ouvre vers d’autre page. De plus, une barre de recherche directe et interne est mise à disposition en haut à droite sur toutes les pages et juste à côté, la possibilité pour le visiteur de changer la langue du site pour une ouverture internationale. A travers les menues, différents thèmes sont traités. Tout d’abord une découverte du château (à gauche) à travers ses différents lieux (jardins, Grand Trianondomaine de Marie-Antoinette, et les collections ). Les widgets du site sont dans une barre en bas de la page. On y trouve des liens vers des réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook, des hébergeurs d’image comme Instagram ou Flickr mais aussi des hébergeurs de vidéos comme YouTube. Le site sert à un public très variés à la fois des professionnels mais aussi permet au groupes scolaires de préparer au mieux leur future visite au château.

Capture d’écran de l’onglet « Histoire » du site du Château de Versailles
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Capture d’écran de l’onglet « Collection » du site du Château de Versailles

 

Pour notre blog, nous allons alors avoir recours aux informations des modules précédemment énoncés mais aussi de données historiques et contextuelles que l’on trouve facilement dans longlet histoire.  Trois titres nous sont alors présentés, néanmoins le deuxième (« Personnages de Cour ») nous sera très utile. Qu’est-ce qu’on y trouve ? Tout simplement, des biographies parfois illustrées de photos et de vidéos, sur le Roi et sur les personnalités (hommes et femmes)qui lui étaient les plus proches dont les Femmes que nous étudions sur notre blog. Les vidéos sont pour la plupart des extraits de l’émission Secret d’Histoire de S.BERN et les photographies  sont toutes issus du site RMN Photographies (lien vers notre article ). Ce sont alors des pages qui ont une forte portée éducative : pourquoi ne pas les lires avant une visite au château ?  L’onglet collections que nous avons énoncé plus haut, nous renvoie également sur des photographies du RMN et sont sur le site, rangées par thème. Les actualités possibles des collections du château sont aussi détaillées dans cette page.

Versailles4.
Capture d’écran de l’onglet Découvrir le domaine.

L’onglet Découvrir le domaine, plusieurs titres nous sont encore proposés. Tout d’abord, une présentation du Château en lui-même à travers les divers appartements que l’on peut trouver. Nous  passons de la célèbre galerie des Glaces, au grand appartement du Roi ou à celui de la Reine, les appartements de Marie-Antoinette, de la marquise de Pompadour etc… Et d’autres lieux qui viennent embellir la vie aux château. Nous  retrouvons  alors une photographie du lieu avec une description qui présente le contexte historique de l’endroit : qui y a vécu, à quel moment… Pour continuer dans les lieux de résidences, un autre titre nous propose la découverte du Grand Trianon ainsi que le Domaine de Marie-Antoinette  avec une galerie d’images et de vidéos sur la gauche de la page. Enfin, un dernier titre nous invite à la découverte des jardins du château de Versailles.Ces articles nous replacent toujours et dans la mesure du possible dans le contexte historique, contexte de création toujours dans un but pédagogique afin de connaître quelques bases sur le château avant même d’y aller.

Nous comprenons alors que les concepteurs du site (dont on ne connaît d’ailleurs pas l’identité), ont compris et pris en compte les demandes d’un public hétéroclites. Même si certains articles sont signés. Tout est alors fait pour lui faciliter la découverte du château pour mieux appréhender le lieu. C’est à la fois un site qui nous apprend les éléments historiques de bases du monument, les éléments pratiques pour préparer sa visite, ses actualités. Tout ça, pour nous permettre de toujours rester en contact avec le château (grâce aussi aux réseaux sociaux que le château de Versailles exploite beaucoup). La seule critique que l’on pourrait émettre c’est justement l’absence totale des noms des auteurs du site, en particulier des articles ou biographies. En effet, ce sont des informations qui n’intéressent pas forcément la majorité des visiteurs, mais qui dans notre objectif de faire un blog et de peut-être citer ce site, nous handicape. Néanmoins, le site officiel du château de Versailles est une véritable mine d’informations pour tout le monde : les informations y sont, riches, claires, hiérarchisées et nous n’en doutons pas, à chaque fois documentées.

C.G

Palais Galliera, un accès virtuel à l’apparat

Le site internet du Musée Galliera est un site public français géré par les Musées de France et actualisé en 2015. Dans le cadre de notre travail il nous intéresse pour sa collection permanente de vêtements du XVIIIe siècle. Ce site public relié à une institution offre une première approche simple des costumes d’époque. Le fait que le musée soit  fermé entre les expositions, et donc que les œuvres des collections permanentes ne soient pas accessibles, le site a un intérêt encore plus grand.

Capture d’écran de la page des « Costumes du XVIIe siècle »

Tout d’abord, le site en lui-même est clair et facile d’utilisation. L’interface est sobre et lisible. Le fond est blanc et la typographie noire et de tailles tout à fait acceptable. Dans chaque menus, les modules sont dupliqués sous différentes formes (en haut à l’horizontale, à gauche à la verticale, au centre sous forme de carré) ce qui permet une navigation fluide et efficace, qui s’accorde aux préférences de l’internaute. Une barre de recherche au sein du site est à disposition en permanence. La recherche s’effectue par mots clés, les résultats sont proposés dans deux liens différents en français et en anglais automatiquement. Il est impossible de faire une recherche par date, mais en cas d’absence de résultats, une page automatique propose des moyens de faire des recherches plus pertinentes notamment avec l’explication de l’utilisation des opérateurs booléens. Le site s’adresses à différentes sortes de public, il y a des rubriques à la fois pour l’internaute voulant préparer sa visite et pour les chercheurs et les professionnels. On trouve ainsi des documents numérisés utiles comme par exemple des dossiers de presse et des communiqués sur les expositions.

Robe dite « à la française », vers 1750 en soie et satin.

La partie qui nous intéresse pour le blog est « Costumes du XVIII » dans la rubrique « Collections permanentes ». L’encart explicatif de présentation de la collection est, il me semble assez complet. Il donne les chiffres précis, retrace une petite histoire des goûts et des styles à la fois masculins et féminins. Il donne aussi des repères chronologiques sur la période. L’absence de liens hypertextes permet une lecture plus fluide et agréable. Ce choix a cependant un inconvénient lorsque qu’il s’agit, comme ici de thèmes historiques, avec des références à des personnes parfois peu connues du grand public.

Le site propose une sélection de 20 œuvres diverses en images, d’abord en miniature. La poursuite de la navigation sur les images permet d’accéder pour chaque pièce, à un cartel détaillé avec numéro d’inventaire, un encart explicatif sur l’origine de l’objet, son utilisation et ses caractéristiques qui le rendent intéressantes. A cela s’ajoute au minimum deux vues différentes (de face, de dos, de trois quart face/dos) des objets. L’enregistrement des images est possible, elles ont des métadonnées qui permettent une accessibilité rapide et très utile sur les moteurs de recherches. Chaque copier/coller ajoute automatiquement le site internet en supplément, « pour plus d’information ». Malheureusement, et cela est dommage, le lien pourtant intéressant proposé vers le catalogue en ligne des collections de Paris, qui permet d’accéder aux images de toute la collection ne fonctionnait pas lors de mes passages sur le site.

La visite de la page des expositions passées nous mène celle de 2011 en partenariat avec le château de Versailles sur la mode du XVIIIe siècle et son impact sur les créations par la suite, on ne trouve pas de numérisation du catalogue d’exposition (ici, article du blog sur le site du Château.) Il y a malgré tous les communiqués et dossiers de presse qui peuvent offrir quelques informations.

On peut donc dire que les informations disponibles sur le site du Palais Galliera sont intéressantes, justes et pertinentes même si elles ne sont pas en grande quantité. Le fait que ce soit l’unique musée de la mode à Paris, offre une valeur de rareté aux œuvres et aux informations proposées.

A.R