Un musée sur l’art par les Femmes et ses ressources

Le site que nous allons maintenant analyser est le blog officiel du National Museum of Women in the Arts ainsi que son site. Le musée américain a crée son blog en Juin 2009 sur wordpress. Ce musée est le premier à être entièrement consacré aux femmes artistes qui sont trop peu représentées dans les musées classiques. Ce musée est situé dans la ville de Washington aux Etats Unis.

Le site internet du musée peut être dissocié du blog Broad Strokes. En effet le site du National Museum of Women in the Arts nous parait à première vue être un site de musée relativement classique. Il y a dans ce site un menu sur le haut avec toutes les caractéristiques d’un outil d’aide à la visite. On peut y trouver un espace dédié à la visite du musée en tant que tel, un espace consacré aux dons que nous pouvons faire ou encore un espace pour les visites de groupe et scolaire. Ici sont les outils classiques d’un site de musée. On y trouve aussi une interface consacrée à la vente d’objets dérivés. Visuellement ce site internet est moderne, nous pouvons apercevoir des liens vers tous les réseaux sociaux habituels. Les couleurs utilisées sont sobres et classiques et agréables au regard. L’interface proposée par le National Museum of Women in the Arts est pratique et facile d’utilisation pour toutes les catégories de publics. Un onglet attire particulièrement notre attention, un onglet sur l’engagement. Featured imageEn référence au collectif des Guerillas Girls, le National Museum of Women in the Arts nous explique sa démarche féministe. En effet ce musée est le seul au monde à n’exposer que des artistes femmes de tous les siècles ce qui le rend d’une certaine façon unique.

Cependant ce site est plus complet que ça et nous apporte un plus dans notre recherche. Le site du National Museum of Women in the Arts nous explique en ligne sa collection par artiste et chronologiquement. C’est-à-dire, que nous pouvons trouver un onglet qui nous explique qui sont les artistes exposées du XVIème siècle à nos jours. Featured imageIl y a également un menu sur les artistes trié alphabétiquement pour que le visiteur puisse trouver les maitres de son choix plus facilement. Des artistes qui nous intéressent dans nos recherches sont ici répertoriées. Par ailleurs il est particulièrement intéressant de comprendre la condition de la femme en tant qu’artiste dans le période que nous étudions et ce site nous aide dans cette démarche.

Si ce site peut comme nous l’avons vu être analysé seul le musée a décidé de créer un outil pour l’enrichir en Juin 2009. En effet Le blog BroadStroak a été crée à cette date pour relayer non seulement les actualités du musée mais pour enrichir la thématique des femmes artistes dans la globalité.

Ce blog est un blog classique crée sur WordPress il est très simple et très facile d’utilisation. Il possède une icône qui nous amène vers le site principal en haut à droite pour faciliter la liaison entre les deux interfaces. Le blog a un menu sur le côté droit avec d’abord les liens de tous les réseaux sociaux utilisés par le National Museum of Women in the Arts, en effet c’est un outil de communication intelligent étant donné que nous pouvons supposé que les visiteurs du blog utilisent également les réseaux sociaux. Featured imageEnsuite nous trouvons les catégories utilisées pour répertoriés les très nombreux articles rédigés ici. Cette barre de menu est relativement simple et interactive et il me semble s’adresse à un public jeune et à l’aise sur internet dans la globalité.

Dans ce blog certains articles nous sont particulièrement utile, ceux sur une des expositions du National Museum of Women in the Arts : Royalists to Romantics qui date de juin 2012. Cette exposition a eu pour but de montrer le talent des artistes françaises pendant la période révolutionnaire.Featured image 77 œuvres de 25 artistes ont été exposés sur la période de 1750 à 1848. Si la période choisie est plus avancée que celle que nous étudions elle montre tout de même la fin de la monarchie Versaillaise et l’époque Louis XVI ainsi que le style Marie Antoinette. Nous pouvons retrouver sur le blog des articles sur différentes artistes exposées et sur des thèmes comme celui de la maternité dans l’art des femmes de l’époque choisie. L’une des artiste dont il est ici question est Louise Elisabeth Vigée Lebrun portraitiste officielle de la reine Marie Antoinette.

Pour conclure nous pouvons affirmer que les ressources du National Museum of Women in the Arts sont non seulement utiles et intéressantes mais aussi fiable. En effet nous avons toujours tendances à nous méfier des ressources que nous analysons, hors il est ici question d’une ressource officielle, celle d’un musée. Par sa spécificité ce musée se montre aussi très pédagogique. Nous pouvons percevoir un réel intérêt de pédagogie de la part des équipes du musée et cela se transmet par les différentes ressources que nous avons étudiées. Par ailleurs le blog BroadStroke étant très régulièrement mis à jour et très complet nous permet de nous tenir au courant sur la thématique du musée de façon permanente.

C.C.

Versailles, résidence royale, émerveillement historique

Monument historique français, le château de Versailles  fût le lieu de résidence permanente du roi et de sa cour des rois de France du 6 mai 1682 au 6 octobre 1789 (à l’exception de la période de régence de 1715 à 1723). Pour un monument de cette envergure, il est bien sûr important qu’il ait une accessibilité pour tous (touristes, professionnels, particuliers, famille etc..) qui soit facile et immédiate. Quoi de mieux, de nos jours que le web. C’est un point primordial pour la visibilité du lieu au niveau de ses actualités , des expositions, des collections, mais aussi pour les informations de bases (pour préparer sa visite, vérifier accessibilité sur place pour tous etc…).

Capture d’écran de la page d’accueil du site de Château de Versailles

 Le site s’ouvre sur une page d’accueil avec un design organisé et lisible grâce au fond en dégradé de noir au gris. Les informations sont disposées en trois menus (un de chaque côté et un en haut). Grâce à cela, le visiteur peut effectuer sa recherche d’un clic, sans se perdre dans les différents modules. Toutes les données sont alors présentent sur une seule et même page (très pratique) puis s’ouvre vers d’autre page. De plus, une barre de recherche directe et interne est mise à disposition en haut à droite sur toutes les pages et juste à côté, la possibilité pour le visiteur de changer la langue du site pour une ouverture internationale. A travers les menues, différents thèmes sont traités. Tout d’abord une découverte du château (à gauche) à travers ses différents lieux (jardins, Grand Trianondomaine de Marie-Antoinette, et les collections ). Les widgets du site sont dans une barre en bas de la page. On y trouve des liens vers des réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook, des hébergeurs d’image comme Instagram ou Flickr mais aussi des hébergeurs de vidéos comme YouTube. Le site sert à un public très variés à la fois des professionnels mais aussi permet au groupes scolaires de préparer au mieux leur future visite au château.

Capture d’écran de l’onglet « Histoire » du site du Château de Versailles
Versailles2. Onglet collections
Capture d’écran de l’onglet « Collection » du site du Château de Versailles

 

Pour notre blog, nous allons alors avoir recours aux informations des modules précédemment énoncés mais aussi de données historiques et contextuelles que l’on trouve facilement dans longlet histoire.  Trois titres nous sont alors présentés, néanmoins le deuxième (« Personnages de Cour ») nous sera très utile. Qu’est-ce qu’on y trouve ? Tout simplement, des biographies parfois illustrées de photos et de vidéos, sur le Roi et sur les personnalités (hommes et femmes)qui lui étaient les plus proches dont les Femmes que nous étudions sur notre blog. Les vidéos sont pour la plupart des extraits de l’émission Secret d’Histoire de S.BERN et les photographies  sont toutes issus du site RMN Photographies (lien vers notre article ). Ce sont alors des pages qui ont une forte portée éducative : pourquoi ne pas les lires avant une visite au château ?  L’onglet collections que nous avons énoncé plus haut, nous renvoie également sur des photographies du RMN et sont sur le site, rangées par thème. Les actualités possibles des collections du château sont aussi détaillées dans cette page.

Versailles4.
Capture d’écran de l’onglet Découvrir le domaine.

L’onglet Découvrir le domaine, plusieurs titres nous sont encore proposés. Tout d’abord, une présentation du Château en lui-même à travers les divers appartements que l’on peut trouver. Nous  passons de la célèbre galerie des Glaces, au grand appartement du Roi ou à celui de la Reine, les appartements de Marie-Antoinette, de la marquise de Pompadour etc… Et d’autres lieux qui viennent embellir la vie aux château. Nous  retrouvons  alors une photographie du lieu avec une description qui présente le contexte historique de l’endroit : qui y a vécu, à quel moment… Pour continuer dans les lieux de résidences, un autre titre nous propose la découverte du Grand Trianon ainsi que le Domaine de Marie-Antoinette  avec une galerie d’images et de vidéos sur la gauche de la page. Enfin, un dernier titre nous invite à la découverte des jardins du château de Versailles.Ces articles nous replacent toujours et dans la mesure du possible dans le contexte historique, contexte de création toujours dans un but pédagogique afin de connaître quelques bases sur le château avant même d’y aller.

Nous comprenons alors que les concepteurs du site (dont on ne connaît d’ailleurs pas l’identité), ont compris et pris en compte les demandes d’un public hétéroclites. Même si certains articles sont signés. Tout est alors fait pour lui faciliter la découverte du château pour mieux appréhender le lieu. C’est à la fois un site qui nous apprend les éléments historiques de bases du monument, les éléments pratiques pour préparer sa visite, ses actualités. Tout ça, pour nous permettre de toujours rester en contact avec le château (grâce aussi aux réseaux sociaux que le château de Versailles exploite beaucoup). La seule critique que l’on pourrait émettre c’est justement l’absence totale des noms des auteurs du site, en particulier des articles ou biographies. En effet, ce sont des informations qui n’intéressent pas forcément la majorité des visiteurs, mais qui dans notre objectif de faire un blog et de peut-être citer ce site, nous handicape. Néanmoins, le site officiel du château de Versailles est une véritable mine d’informations pour tout le monde : les informations y sont, riches, claires, hiérarchisées et nous n’en doutons pas, à chaque fois documentées.

C.G

Palais Galliera, un accès virtuel à l’apparat

Le site internet du Musée Galliera est un site public français géré par les Musées de France et actualisé en 2015. Dans le cadre de notre travail il nous intéresse pour sa collection permanente de vêtements du XVIIIe siècle. Ce site public relié à une institution offre une première approche simple des costumes d’époque. Le fait que le musée soit  fermé entre les expositions, et donc que les œuvres des collections permanentes ne soient pas accessibles, le site a un intérêt encore plus grand.

Capture d’écran de la page des « Costumes du XVIIe siècle »

Tout d’abord, le site en lui-même est clair et facile d’utilisation. L’interface est sobre et lisible. Le fond est blanc et la typographie noire et de tailles tout à fait acceptable. Dans chaque menus, les modules sont dupliqués sous différentes formes (en haut à l’horizontale, à gauche à la verticale, au centre sous forme de carré) ce qui permet une navigation fluide et efficace, qui s’accorde aux préférences de l’internaute. Une barre de recherche au sein du site est à disposition en permanence. La recherche s’effectue par mots clés, les résultats sont proposés dans deux liens différents en français et en anglais automatiquement. Il est impossible de faire une recherche par date, mais en cas d’absence de résultats, une page automatique propose des moyens de faire des recherches plus pertinentes notamment avec l’explication de l’utilisation des opérateurs booléens. Le site s’adresses à différentes sortes de public, il y a des rubriques à la fois pour l’internaute voulant préparer sa visite et pour les chercheurs et les professionnels. On trouve ainsi des documents numérisés utiles comme par exemple des dossiers de presse et des communiqués sur les expositions.

Robe dite « à la française », vers 1750 en soie et satin.

La partie qui nous intéresse pour le blog est « Costumes du XVIII » dans la rubrique « Collections permanentes ». L’encart explicatif de présentation de la collection est, il me semble assez complet. Il donne les chiffres précis, retrace une petite histoire des goûts et des styles à la fois masculins et féminins. Il donne aussi des repères chronologiques sur la période. L’absence de liens hypertextes permet une lecture plus fluide et agréable. Ce choix a cependant un inconvénient lorsque qu’il s’agit, comme ici de thèmes historiques, avec des références à des personnes parfois peu connues du grand public.

Le site propose une sélection de 20 œuvres diverses en images, d’abord en miniature. La poursuite de la navigation sur les images permet d’accéder pour chaque pièce, à un cartel détaillé avec numéro d’inventaire, un encart explicatif sur l’origine de l’objet, son utilisation et ses caractéristiques qui le rendent intéressantes. A cela s’ajoute au minimum deux vues différentes (de face, de dos, de trois quart face/dos) des objets. L’enregistrement des images est possible, elles ont des métadonnées qui permettent une accessibilité rapide et très utile sur les moteurs de recherches. Chaque copier/coller ajoute automatiquement le site internet en supplément, « pour plus d’information ». Malheureusement, et cela est dommage, le lien pourtant intéressant proposé vers le catalogue en ligne des collections de Paris, qui permet d’accéder aux images de toute la collection ne fonctionnait pas lors de mes passages sur le site.

La visite de la page des expositions passées nous mène celle de 2011 en partenariat avec le château de Versailles sur la mode du XVIIIe siècle et son impact sur les créations par la suite, on ne trouve pas de numérisation du catalogue d’exposition (ici, article du blog sur le site du Château.) Il y a malgré tous les communiqués et dossiers de presse qui peuvent offrir quelques informations.

On peut donc dire que les informations disponibles sur le site du Palais Galliera sont intéressantes, justes et pertinentes même si elles ne sont pas en grande quantité. Le fait que ce soit l’unique musée de la mode à Paris, offre une valeur de rareté aux œuvres et aux informations proposées.

A.R